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Espoir. (Ft LY-5)
17/10 ~ Allée mercantile ~ @LY-5
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Cela fait maintenant quelques jours que tu as repris le chemin de la curiosité. Après avoir fait une brève halte auprès de XI-0, tu es vite reparti à la conquête de ton identité. Non seulement ton identité mais aussi en quête d'une tâche à remplir. Tu as compris que tu devais, toi aussi, apporter une pierre à l'édifice, et bien que tu ne saches pas ce dont tu es capable, tu as passé un marché avec celui qui t'a tant aidé. Si tu trouves un "métier" alors tu peux trouver de quoi te loger et il pourra t'apprendre à écrire. Et toi, Yzis, tu veux écrire.
Tu veux marquer pour l'éternité ce que tu vis. Jour après jour, matin après matin, tu as toujours peur d'oublier alors tu veux poser ton vécu sur quelque chose. Tu veux pouvoir toujours te rappeler. Tu ne veux plus avoir peur de ne plus savoir, encore une fois, de tout devoir redécouvrir et tout comprendre. Déjà que tu n'as pas encore tout compris.
Tu as maintenant deux objectifs. Et ton cœur bat, il te soutient dans ta quête. Il bat et ça te rassure. Alors tu marches, tu t'aventures, plus déterminé que jamais... plus terrifié que jamais.
Tu entres dans ce bâtiment, une construction sommaire, parfaitement raccord avec la Ville, cet endroit où chaque habitant vit avec ce qu'il peut.
On t'a dit qu'il y avait beaucoup de passage ici, beaucoup de gens qui boivent, qui parlent, qui mangent, qui restent, qui partent, qui entrent et surtout qui discutent entre eux. Alors, il est possible que tu trouves des informations sur toi.
Ta discussion avec Lenne, puis XI-0 a fait battre ton cœur. Tu t'en rappelles et lui aussi. Tant que ton cœur bat, tu chercheras.
Tu es entré. Il y a du monde. Beaucoup de monde. Beaucoup de bruit. Et toi, tu restes là, planté là, dans l'entrée. Tu gènes. Tu as toujours gêné. Et forcement, quelqu'un finit par te pousser sur le côté, et ton corps frêle ne résiste pas à la force d'un habitant, ce qui t'entraine au sol.
Et tu es là. Par terre, dans un coin. La main sur ton torse.
Baboum Baboum Baboum Baboum
Re: Espoir. (Ft LY-5)
@yz-6 | allée mercantile | 17.10
il est tard, mais ton père ne cesse de travailler, lui aussi. tu n’as jamais été autant fatiguée que depuis que tu as rejoint les Bains ; ce travail est éreintant, tu ne comprends que trop bien ton paternel qui tente, tant bien que mal, de garder la tête hors de l’eau. le bar est bondé, beaucoup trop bondé pour toi qui voulais un peu de repos. assise au comptoir du bar, tu tiens ta tête entre tes mains comme pour étouffer le bruit environnant, calmer ton esprit déjà bien embrumé.
et comme si cela ne suffisait pas, une altercation éclate entre deux fauteurs de trouble. deux ivrognes, vraisemblablement ; tu te redresses, le dos bien droit sur ton tabouret, pour jeter un œil à la scène, prête à les sortir - il ne faut pas sous-estimer ta force mentale, tu peux très bien faire peur quand tu t’énerves. lorsque tu observes les deux hommes en train de hausser le ton, ton regard se pose sur la victime, le dommage collatéral de cette altercation ; tu ne le connais pas, mais il te semble bien angoissé.
alors tu t’élances, héroïne, brave. tu t’avances vers ceux qui ne respectent pas les conditions d’entrée dans le bar de ton paternel : le respect. tu n’as pas peur de leur gabarit face au tien. d’une voix houleuse, tu viens leur énoncer leurs droits.
– Ça va, je vous dérange pas ? Si vous avez des comptes à régler, je vous invite à le faire en dehors de notre établissement. Vous avez pas honte ? Regardez-vous un peu, les joues roses et la bave qui tombe quand vous parlez. Sortez.
ferme, imperturbable, tu viens ajouter à cela un regard noir, menaçant ; autant que tu le peux. ils rigolent un peu en te voyant, te dévisagent et finissent par respecter ta présence de femme de poigne. les voilà qui s’en vont, laissant la pauvre créature sur le sol. tu t’approches et lui tends une main généreuse.
– Tu vas bien ?
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