il était venu ici d'un pas militaire, le torse en avant, et le regard sérieux.
mais à présent que se dessinait son toit sombre, et que lui parvenait déjà la lourdeur spartiate de son atmosphère, il sentit fondre en lui tout le courage qu'il avait pris dans ses mains pour arriver à la caserne.
ses petits poings se serraient alors qu'il répétait à lui-même les mots de sa question. est-ce que vous pouvez m'apprendre ? non. est-ce que vous pouvez m'entraîner ? non... est-ce que vous pouvez m'apprendre à m'entraîner ? il n'était plus sûr de rien. il se trouvait ridicule.
sable était partagé. le fantôme du renoncement planait encore au-dessus de lui, comme hier et avant-hier, et comme les autres jours avant cela. sa décision était pourtant bien prise - il demanderait au chef de le rendre plus fort. si quelqu'un en était capable, c'était lui seul, il en avait la conviction.
il oublia de réfléchir, et, mû par l'excitation autant que par le doute, sable franchit le seuil, comme toujours gardé par les farouches veilleurs qui regardaient ses allées et venues avec perplexité.
un peu tremblant, il se posta à l'entrée de la bâtisse. il attendit fébrilement que quelqu'un en sorte, espérant voir émerger l'ombre immense d'oz-4.
mais à présent que se dessinait son toit sombre, et que lui parvenait déjà la lourdeur spartiate de son atmosphère, il sentit fondre en lui tout le courage qu'il avait pris dans ses mains pour arriver à la caserne.
ses petits poings se serraient alors qu'il répétait à lui-même les mots de sa question. est-ce que vous pouvez m'apprendre ? non. est-ce que vous pouvez m'entraîner ? non... est-ce que vous pouvez m'apprendre à m'entraîner ? il n'était plus sûr de rien. il se trouvait ridicule.
sable était partagé. le fantôme du renoncement planait encore au-dessus de lui, comme hier et avant-hier, et comme les autres jours avant cela. sa décision était pourtant bien prise - il demanderait au chef de le rendre plus fort. si quelqu'un en était capable, c'était lui seul, il en avait la conviction.
il oublia de réfléchir, et, mû par l'excitation autant que par le doute, sable franchit le seuil, comme toujours gardé par les farouches veilleurs qui regardaient ses allées et venues avec perplexité.
un peu tremblant, il se posta à l'entrée de la bâtisse. il attendit fébrilement que quelqu'un en sorte, espérant voir émerger l'ombre immense d'oz-4.
☽ Qu'est-ce que tu fous là, le gosse ? T'as pas des expéditions à mener ?
Il y a un petit silence, durant lequel il t'observe. Il fronce les sourcils.
☽ Qu'est-ce que t'as ? Il finit par te demander.
...
il sait déjà que c'est lui avant même qu'il n’apparaisse. quelle prestance !! les yeux de sable brillent comme à leur habitude lorsque l'image du chef se reflète à l'intérieur.
sa voix caverneuse le questionne. même s'il est impressionné, il parvient à garder le peu de contenance qu'il lui reste. il souffle un grand coup et lève la tête aussi haut qu'il le peut pour lui répondre.
- chef ! bonjour chef !! i-i-i-il faut que je d-d-d-devienne f-fort comme vous ! chef !
il ne sait pas trop pourquoi il crie. il réalise que c'est la première fois qu'il lui adresse la parole. oz-4 se souvient-il seulement de son visage ?
la sienne s'abaisse un peu tandis qu'il prend la mesure des cinq, six têtes qui les sépare. il ouvre à nouveau la bouche.
- pour l'instant, j-j-je suis nul, m-m-m-mais vous, v-v-v-v-vous pouvez me rendre moins nul, c-chef. il marque une courte pause, l'air grave. s'il vous plaît.
il ne se rend pas compte que sa demande est peu absconse. il n'a rien formulé de très clair. pourquoi les choses sont-elles toujours limpides dans sa tête et jamais dans la vie ? sable particulièrement agité regrette déjà d'avoir parlé.
sa voix caverneuse le questionne. même s'il est impressionné, il parvient à garder le peu de contenance qu'il lui reste. il souffle un grand coup et lève la tête aussi haut qu'il le peut pour lui répondre.
- chef ! bonjour chef !! i-i-i-il faut que je d-d-d-devienne f-fort comme vous ! chef !
il ne sait pas trop pourquoi il crie. il réalise que c'est la première fois qu'il lui adresse la parole. oz-4 se souvient-il seulement de son visage ?
la sienne s'abaisse un peu tandis qu'il prend la mesure des cinq, six têtes qui les sépare. il ouvre à nouveau la bouche.
- pour l'instant, j-j-je suis nul, m-m-m-mais vous, v-v-v-v-vous pouvez me rendre moins nul, c-chef. il marque une courte pause, l'air grave. s'il vous plaît.
il ne se rend pas compte que sa demande est peu absconse. il n'a rien formulé de très clair. pourquoi les choses sont-elles toujours limpides dans sa tête et jamais dans la vie ? sable particulièrement agité regrette déjà d'avoir parlé.
☽ C'est pas mon boulot, ça, gamin, il soupire finalement, t'as pas Obsidienne pour t'apprendre à t'défendre ?
Même s'il donne l'impression qu'il t'envoie bouler, tu ne le ressens pas comme tel. Quant à Obsidienne, tu ne sais pas trop. Tu te dis qu'il est trop occupé avec d'autres plus compétents que toi, plus vieux, comme Canine, Corail, ou même Pierre. Toi... tu fais de ton mieux, et c'est déjà pas mal, mais ce n'est pas assez.
Tu remarques qu'il n'est pas encore parti, qu'il ne t'a pas dit de prendre la porte et de déguerpir d'ici.
☽ Pfff, bon. S'tu veux. Tu pouvais pas demander à quelqu'un d'autre ?
...
un frisson l'agite tandis que le colosse rétorque. sable tremblant dans son sweatshirt n'a pas l'air rassuré. pour autant, il ne recule pas. ses petits poings se serrent jusqu'à écraser ses ongles dans ses paumes.
- m-m-mais, c'est que. il n-n'y a que vous qui p-p-pouvez. j-j-j'en suis sûr...
il marmonne tout bas, presque pour lui même. sa voix fluette fait peine.
sable n'a pas oublié obsidienne. simplement, il trouve qu'il a l'air triste. triste et puis débordé. il n'a pas envie de lui demander des choses. tout le monde lui en demande déjà, des choses, beaucoup. et il se dit qu'oz-4 sera moins clément, plus dur. quelque chose de dur, c'est de ça dont il a besoin.
alors il campe sa position. il ne partira pas, sauf avec un pied au derrière. et puis soudain le géant s'adresse encore à lui.
il relève un peu le regard, incrédule. ses poings toujours fermés se hissent devant sa tête et une coite expression de surprise anime son visage entier.
- chef !!! c'est vrai, chef ?! il bondit presque assez haut pour parvenir, un tout petit instant, à sa hauteur. c-c-chef !!! v-v-vous le regretterez pas !!
fébrile et un peu hagard, il piétine quelques secondes avant d'adopter la posture qui lui semble la plus proche du garde à vous, reprenant sur l'heure tout son sérieux. il est prêt - même s'il ne sait pas encore bien à quoi.
- par q-quoi on commence, chef ??
- m-m-mais, c'est que. il n-n'y a que vous qui p-p-pouvez. j-j-j'en suis sûr...
il marmonne tout bas, presque pour lui même. sa voix fluette fait peine.
sable n'a pas oublié obsidienne. simplement, il trouve qu'il a l'air triste. triste et puis débordé. il n'a pas envie de lui demander des choses. tout le monde lui en demande déjà, des choses, beaucoup. et il se dit qu'oz-4 sera moins clément, plus dur. quelque chose de dur, c'est de ça dont il a besoin.
alors il campe sa position. il ne partira pas, sauf avec un pied au derrière. et puis soudain le géant s'adresse encore à lui.
il relève un peu le regard, incrédule. ses poings toujours fermés se hissent devant sa tête et une coite expression de surprise anime son visage entier.
- chef !!! c'est vrai, chef ?! il bondit presque assez haut pour parvenir, un tout petit instant, à sa hauteur. c-c-chef !!! v-v-vous le regretterez pas !!
fébrile et un peu hagard, il piétine quelques secondes avant d'adopter la posture qui lui semble la plus proche du garde à vous, reprenant sur l'heure tout son sérieux. il est prêt - même s'il ne sait pas encore bien à quoi.
- par q-quoi on commence, chef ??
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|